LEPOWEB

 



A Auschwitz, les Immortels...

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Je me consume à l'épreuve de l'impossible parole .

L'écume est notre ruse, nuit du plein jour qu'amour brûle.

Illusion que la parole dure, mais il suffit d'un soupir

et les fleurs nues aux yeux parfumés déchirent à peine l'aube .

Qui peut naître ?

L'arbre bien malgré lui ne peut plus se rendre,

tout en cape douloureuse, cadavre élagué de toute renaissance.

Narcisse impotent, il n'est pas dit que je vive .

Qui dites-vous que je suis ?

J'en appelle aux lentes agonies des feuillages, aux prairies sans neige.

Pour Arthur il fallait changer la vie, rinçure que ceci!

Non, il faut la battre jusqu'à flamme,

battre de son sang l'infamie d'être une proie,

entre la torture d'espérer et la vanité de croire,  se tient la vague, la flamme.

Sois docile à la tempête pour mieux renaître dans son oeil.

Exècre les anges et les dieux rassasiés aussi.

L’horloge s'est arrêtée, le cadavre aussi de remuer

à Auschwitz là-bas, lui qui partait pour Pitchipoï là-bas.


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