LEPOWEB



EROS



Irina ne put répondre, Violaine lui caressait la bouche d’une main et de l’autre lui fouillait l’entrejambes.

A présent nous les hommes étions nus, Romuald affalé dans son fauteuil se caressait doucement, Armand sirotait son coca, mais tous les deux ne perdaient pas une miette de l’action entreprise par Violaine.

Je me levais et commençais à enlever le pantalon d'Irina qui était déjà trop enfiévrée pour se dérober. Libérée de sa culotte en soie noire, elle se cambra quand les doigts de Violaine atteignirent les bords de sa vulve, et qu’elle insinua un pouce dans le vagin et l’index au seuil de l’anus. Irina trembla sous l’effet de cette caresse très impudique. Elle se serait rapidement abandonnée si Violaine avait continué, mais Violaine se leva, se déshabilla, nous faisant découvrir un corps superbe et généreux.

Elle s’agenouilla aussitôt entre les cuisses d'Irina et lui fourra la langue dans sa touffe brune. Irina gémissait, retenant peut-être quelques cris, j’en profitais pour m’approcher d’elle et lui déposer aux bords de ses lèvres humides le bout de ma verge, qu’elle lécha aussitôt goulûment, comme assoiffée. Romuald s’approcha aussi, se mettant à genoux derrière Violaine et commença à lui caresser les seins et les fesses. Armand, lui nous rejoignit sur le canapé pour s’occuper des seins d'Irina.

Violaine, sans aucune gêne léchait, lapait et s’agrippait aux fesses charnues de sa professeur. Elle se permit même de fourrer un doigt au bord du petit trou moite. Surprise, Irina remua les hanches en gémissant.

Fasciné, je la regardais lécher l’entaille largement ouverte à travers l’épaisse toison brune et j’en profitais pour aller titiller du bout des doigts le clitoris de ma chère épouse. Quel délice, alors de sentir ce charmant petit clitoris sous mes doigts et de sentir en même temps une langue experte venir l’effleurer et remonter sur ma main.

Soudain, Violaine releva la tête, je voulais vous dire madame que j’adore la philosophie ! Irina relâcha ma verge et la tendant vers la bouche de Violaine lui répondit : Et bien tiens gouttes-en aussi !

Et sans plus attendre, notre jeune étudiante m’empoigna la tige et se l’engouffra presque entière. Armand, lui ne perdit pas une minute et me remplaça dans la bouche d'Irina.

Je vous fais remarquer qu’un même sentiment nous anime, et que ce même sentiment nous fait agir et nous confond dans le même acte. Nous pouvons ainsi dire que quand plusieurs êtres s’unissent-ils deviennent le même être.

Relâchant de ses lèvres la verge d’Armand, Irina me répondit :

Justement, j’aimerais bien être un peu plus profondément unie.

Violaine alors, me prit la bite, se dégagea d’entre les cuisses d'Irina, et me lustrant le gland d’une abondante salive, elle l’introduisit délicatement dans le vagin tiède et détendu d'Irina, qui les yeux clos, la bouche ouverte se pâmait d’aise. Violaine sans perdre de temps se précipita sur le canapé, empoigna avec énergie les seins gonflés d'Irina et commença à les mordiller. Armand se plaça derrière elle et des deux mains entreprit l’exploration de ses parties intimes. Très vite elle se mit à gémir à chaque introduction de doigts et de langue. Romuald lui, vint caresser le visage d'Irina avec sa verge bien dressée, Violaine et Irina se mirent bientôt à la lécher de bon cœur.

Doucement j’allais et venais dans Irina totalement offerte, Armand s’était enfin introduit dans Violaine, par où, je sais pas, en tout cas le Oh oui ! qu’elle prononça aussitôt, confirmait son réel plaisir de la philosophie.

Nous étions tous à présent en pleine communion, nos mains se caressaient les uns les autres, nos sexes vibraient au même rythme et c’est Romuald qui déchargea le premier, prise de spasmes, Violaine avala d’un coup tout le sperme débordant de ses lèvres et lécha jusqu’à la dernière goutte le gland endolori. Le ventre d'Irina se durcissait à chaque coup de reins et soudain je m’affalais sur elle, jouissant en même temps qu’elle. Tandis que Violaine remuait de plus en plus sous les coups de butoir d’Armand, on l’entendit bientôt s’écrier Oui Oui et Armand pousser un long râle de contentement.

Irina se redressa et m’embrassa tendrement. Je ne savais pas que la philosophie pouvait faire autant jouir, dit-elle.

Être c’est penser, et c’est par le corps que l’on pense. Une pensée sans corps est une pensée désincarnée, c’est à dire incapable de se projeter dans l’avenir. Dans l’amour l’être se projette dans le temps, il est le temps. Donc l’amour peut être le créateur de l’être et le sens du temps.

Mais je crois que plus personne ne m’écoutait.

La prochaine fois le sujet sera : Aliénation et Liberté, Violaine regarda Irina et dans leurs regards complices on pu deviner un désir passionné de continuer à étudier la philosophie.



Page 7

1 2 3 4 5 6 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


TABLE DE LA MATIÈRE