LEPOWEB



EROS




Le thé était délicieux, Ceylan à la bergamote, petits gâteaux, je vous sers, encore, oui, un sucre, frôlement des mains, regards qui se croisent, merci, je vous trouve vraiment belle, ah oui merci, non c’est vrai, même très attirante, vous me gênez.......

Et puis comme l’éclair foudroie soudain l’azur calme et limpide, j’ai très envie de baiser avec vous !

Marilou accuse le coup, baisse les yeux, rougit, ne sait quoi répondre, balbutie.

Mais enfin, je vous en prie, je ne sais même pas votre nom.....

Léo, je m’appelle Léo, pour vous servir. Je n’ai pas envie de vous baratiner pendant des heures et puis je vois bien que je ne vous suis pas indifférent, alors pourquoi faire des manières.

Marilou hésite, partir, rester et puis il y a cette bouche, ces cheveux, ces mains, tout ça la tourmentait plus qu’elle n’osait se l’avouer.

Ne vous fâchez pas, dit-il passant derrière le fauteuil et se penchant au-dessus de la nuque de Marilou, je suis sûr que vous n’êtes pas une de ces bourgeoises pincées qui frétillent en disant oh non, non mais qui ne pense qu’à ça.

Là n’est pas le problème, je trouve simplement que vous allez un peu vite en besogne et que vous m’avez l’air bien sûr de vous, lui répondit Marilou essayant de se retourner, mais aussitôt elle sentit deux larges et lourdes mains saisirent ses seins tout entier. Léo se baissa un peu plus et relâchant ses seins, s’empara du visage de Marilou et l’embrassa goulûment, avalant ses lèvres, forçant sa bouche d’une langue épaisse et assurée. Marilou se décrispa, ouvrit largement la bouche et commença à remuer sa langue, son visage écrasé par celui de Léo, elle tournait, retournait sa langue, suçait les lèvres qu’elle désirait tant. Léo replongea ses mains vers les seins de Marilou, ses seins qui sous la chemise de soie se tendaient de plus en plus et durcissaient au rythme du baiser qui n’en finissait plus.

Du fauteuil au lit il n’y avait qu’un pas, un geste, un effondrement, qui fut fait, tous les deux enlacés. Et puis ce fut comme une inondation, un flot ininterrompu de baisers, de caresses, de gestes, de positions, de mots obscènes.

Allez, viens ma salope, hein que t’es une salope, vas’y écarte tes cuisses, mieux que ça, montre-moi ta chatte que j’y fourre un doigt, oui comme ça, ouvre ta bouche, grosse cochonne, regarde ma queue, tu la veux, tiens avale, suce, mieux que ça, salope, dis-le que t’es une salope, oui je suis une salope, allez pompe, lèche, vas-y, oh putain ta bouche ! Suce ma belle !

 

Quelle suceuse tu es ! Écarte ta chatte, que je te la bouffe, tu aimes ça, hein, hum, hum, quelle chatte, trempée, tu mouilles comme une vraie salope, t’en veux combien de doigts, un, deux, trois ? Deux ! Et bien tiens, vas’y bouge, bouge ton cul, allez, laisse-toi aller, c’est ça que tu veux, tu aimes la baise, hein, tiens suce encore, bouffe-moi les couilles, oh la-la mais tu fais ça bien, madame est une experte, oui, oui, qu’est-ce que t’es bonne ! Et puis ces seins, nom de dieu ! Je vais te les bouffer, quoi ? C’est bon ! Oui dis-le que c’est bon, plus fort ! Retourne-toi, tu vas voir, oh ce cul ! Écarte, écarte je t’ai dit, avec les deux mains, oui voilà, tu la sens ma langue ? Soulève ton cul, où il l’est ce clito que je m’en occupe ? Ah oui voilà, il l’est là, mais il est mignon ce petit clito, il ne demande que ça, c’est un clito de salope, et puis ce cul, un vrai cul de salope, magnifique ce trou, tu veux que je te baise, hein, salope ! Grosse salope ! Quoi, j’ai pas compris, oui baisez-moi, mettez-la moi, bien sûr que je vais te baiser, te défoncer la chatte, voilà, comme ça ? Oh oui, oui, vas-y remue, viens, que je te la mette au fond, tiens, tiens, tu la sens ma queue ? Oui, c’est bon, c’est bon, encore ! Ah oui, ah oui, je vais jouir, tiens prends ça, oui, oui, tu jouis aussi, oui, oui, oh que c’est bon ! .

Marilou avait un rendez-vous dans la soirée, comme elle était un peu en retard elle téléphona à l’amie chez qui elle devait dîner.

Bon d’accord, on t’attend, et ce colloque pas trop chiant ?

Oh non, génial, vraiment génial, si tous les colloques étaient comme ça, quel pied ça serait ! Répondit-elle tout en souriant à Léo qui nonchalamment lui caressait les seins et lui tendait ses lèvres pour un dernier baiser.



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