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Au fond des longs couloirs où dorment les parachutistes, un bandonéon claque, gémit, implore et dans un long soulagement tire, traîne la joie des débardeurs, des putains, des épaves, des chevaliers de la nuit et des canailles à la rose. Le bandonéon titube, pisse, piétine les vieux papiers, les pastèques éclatées, les étoiles, les oranges et les têtes de colins, les haches cognent! ils battent la femme le visage dans les orties! vivre est un accident mortel! au dessus des toits sifflent les comètes, d'une haleine acide, un homme bleu et or cravache la terre. Pages 5 |