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Le rouge n'est pas, il vit à le devenir. Le rouge se tisse, se dresse, se fige et s'alourdit de brûler. Le rouge n'est pas le feu il incendie c'est tout, sa flamme est crue. Le rouge se complaît dans la morsure toujours à l'affût le rouge jamais ne dormira, il veille, il absorbe, il vocalise, éclate, éructe et se répand. Le rouge ne sait pas tenir il remue jusqu'à la noyade. Le rouge est lourd, trop lourd; penchées nos épaules ploient et se creusent sous son souffle. |