Le blanc est né aigu
strident, tendu et calme pourtant,
il gicle par secousses
et s'abreuve de ses éclaboussures.
Le blanc vit couché
mort sans le savoir, il sommeille,
secoué par une salve d'éclairs
il rampe parfois
et se hisse à n'en plus pouvoir,
il crisse alors et déclame sa torpeur.
Le blanc n'a de la dureté que les arêtes,
certes il pique mais c'est pour fondre.
Le blanc est sombre, il vidange la lumière,
frileux il se réchauffe d'ombres.
Puant, le blanc en bouffées de vapeur
est la teinture de nos mots.
VERT
JAUNE
ROUGE
NOIR
BLEU
TABLE DE LA